Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) vient d’actualiser les repères alimentaires du Programme national nutrition santé pour la période 2017-2021.
La préconisation de consommation de produits laitiers est ramenée à 2 par jour. Jusqu’ici, le PNNS préconisait 3 laitages par jour et les recommandations étaient même de 4 par jour pour les enfants, les adolescents et les personnes âgées.
Le PNNS conseillait jusqu’ici « de consommer de la viande, du poisson ou des œufs, 1 à 2 fois par jour ». Dans la mise à jour, 3 catégories sont créées : viande et volailles, poisson et fruits de mer, charcuterie. Concernant la viande, le HCSP propose de « limiter la consommation de viande rouge et de privilégier la consommation de volaille ». Pour la viande rouge, il est donc logiquement conseillé de ne pas dépasser 500 g par semaine. Il est également recommandé de limiter la consommation de charcuterie. Les œufs disparaissent des recommandations. Pour le HCSP, ils font partis des aliments pour lesquels « aucun argument scientifique ne permet d’établir un repère ou une limite de consommation particulière ».
Autre sujet : les féculents, en particulier produits céréaliers. Jusqu’ici, il était conseillé par le PNNS d’en manger « à chaque repas et selon l’appétit ». Dans la nouvelle version officielle, il est simplement dit que les produits céréaliers devraient être consommés « tous les jours, en privilégiant les produits complets ou peu raffinés par rapport aux produits raffinés ». Les légumineuses à raison d’«au moins 2 fois par semaine» font leur apparition dans les nouveaux conseils officiels.
Pour les fruits et légumes, pas de changement pour le prochain PNNS : au moins 5 par jour. Pour ces trois catégories, le PNNS recommande de privilégier « des modes de production diminuant l’exposition aux pesticides ».
Pour les matières grasses ajoutées, jusqu’alors le PNNS conseillait « les huiles végétales et notamment l’huile de colza, d’olive et de tournesol ». Dans les nouvelles recommandations officielles, le tournesol disparaît. Comme c'est le cas pour l'huile de maïs et l'huile de péin de raisin (2 huiles non citées dans le document HCSP), il s'agit d'une huile très déséquilibrée (trop d'oméga-6 pro-inflammatoires).
Source : lanutrition.fr